Entretien avec Pascal Maillard, professeur agrégé à l'UFR des Lettres, jury du Prix de littérature francophone Jean Arp.
Ces rencontres existent depuis 5 ans, qui en est à l'origine ?
Cette manifestation est née des relations d'amitié entre des écrivains, un éditeur et des enseignants. Ils ont créé en 2005 l'Association Capitale européenne des littératures (ACEL). C'est donc d'abord la rencontre de passionnés de littérature : l'éditeur spécialiste de poésie et de littérature rhénane, Gérard Pfister avec les poètes Jacques Goorma et Marc Syren. Fin 2005, le président d'alors de l'Université Marc Bloch, François-Xavier Cuche, avait eu l'idée de créer un prix littéraire qui serait remis par l'université. En parallèle, l'ACEL mettait en place son prix Nathan Katz. Le rapprochement s'est fait naturellement, une convention a été signée entre l'ACEL et l'université. Depuis 2006, le prix de littérature francophone Jean Arp est remis conjointement par le directeur de la DRAC Alsace et le président de l'université.
Pourquoi avoir créé une telle manifestation ?
Les Rencontres européennes de littérature visent à valoriser auprès du public des œuvres de très grande qualité qui existent en dehors des circuits commerciaux et médiatiques et ce, grâce au concours de plusieurs universitaires. Ceux-ci participent au jury, à l'organisation des rencontres et invitent autour de chaque écrivain des spécialistes et des traducteurs. L'événement s'ouvre par une conférence inaugurale d'un écrivain de renom. Il s'articule ensuite autour de trois grands prix, avec depuis cette année une rencontre entre un lauréat et les étudiants.
J'observe que les étudiants ont encore un peu de mal à aller vers les écrivains. Je crois qu'il faut les faire venir à eux et l'université a un rôle à jouer. J'ajoute que l'événement est marqué par l'édition d'une œuvre inédite de chaque auteur primé. De nouveaux textes sont disponibles chaque année. On pourrait imaginer que des collègues en lettres ou en langues travaillent les œuvres avec leurs étudiants et aident à faire découvrir la littérature vivante d'aujourd'hui. Enfin l'ensemble des acteurs locaux de la culture est associé à ces rencontres afin de favoriser la diffusion des œuvres (éditeurs, revues de littérature, réseau des bibliothèques de Strasbourg, TNS etc.). Il y a une prise de risque à mettre en lumière des œuvres trop peu connues, mais c'est l'objet même de ces rencontres et le jury travaille dans un esprit d'échanges, avec beaucoup de sérieux, et sur la durée.
Quels sont les publics concernés à l'université ?
Tous les personnels et tous les étudiants sont invités à cette manifestation, et pas seulement les plus motivés en raison de leur spécialité, les étudiants intéressés par la littérature, le livre, la traduction ou l'édition. Nous avons fidélisé un public issu des lettres, des arts et des langues mais nous aimerions que tous les lecteurs amateurs de littérature nous rejoignent, qu'ils soient personnels BIATOS, vacataires ou enseignants-chercheurs de toutes disciplines. La première journée des rencontres a lieu au Palais universitaire, la seconde à la librairie Kléber et au Palais du Rhin. Cet équilibre me semble important pour faire venir le public sur le campus et faire sortir l'université de ses murs.
Quels est le point fort cette année ?
La conférence inaugurale donnée par Alberto Manguel sera certainement un moment très fort. Il sera passionnant de découvrir son regard sur notre citoyenneté européenne et sa vision des enjeux de la culture et de la littérature en Europe. Cet écrivain du monde entier, d'origine argentine vivant en France depuis 10 ans, va certainement nous ouvrir de nouveaux horizons. La rencontre des étudiants avec Pierre Dhainaut, lauréat du prix décerné par notre université, promet aussi d'être passionnante.
Le prix de littérature francophone « Jean Arp » sera donc remis par le président de l'université le 13 mars au poète Pierre Dhainaut. Qu'est-ce qui a motivé le choix du jury ?
La qualité d'une œuvre considérable, quasiment inconnue qui est à l'écoute du monde et chemine hors des sentiers battus de la poésie contemporaine. Le talent de Pierre Dhainaut est reconnu par ses pairs et amis mais il n'est pas encore lu par le grand public. Il mériterait d'être aussi connu que Bonnefoy ou Jaccottet. C'est l'un des paris de cette année que de mettre en lumière une œuvre exigeante, qui interroge le monde dans sa présence la plus sensible, mais qui interroge aussi le sens même de la poésie, et donc de l'art, dans nos vies et dans notre culture. C'est un peu l'utopie de ces rencontres que d'inventer et de défendre un autre espace pour la littérature et l'art.
Propos recueillis par Agnès Villanueva
Ces rencontres se déroulent sur 2 journées, le 12 mars 2010 au Palais universitaire et le matin du 13 mars à la Librairie Kléber à Strasbourg, puis au Palais du Rhin l'après-midi.
Elles sont inaugurées le 12 mars à 14h30 au Palais U par la conférence de Alberto Manguel sous le titre : « Autour de Babel » qui portera sur les enjeux de la littérature en Europe.
Les 3 prix seront remis le 13 mars à 13h dans les salons de l'Hôtel de Ville de Strasbourg :
Une rencontre entre le poète Pierre Dhainaut et les étudiants est prévue le 12 mars à 11h au Portique, 14 rue Descartes, salle 409.
Contactez par courriel : Pascal Maillard
Découvrir le programme complet
http://www.prixeuropeendelitterature.eu
L'Université de Strasbourg inaugure, le 12 mars, une cellule d'expertise sociotechnique dédiée au champ « environnement-nutrition-santé »
Vous habitez dans un village, en bordure d'un champ dont l'exploitant procède régulièrement à des épandages de boues malodorantes. Excédé et inquiet des éventuelles conséquences de ces épandages sur votre santé, vous saisissez le maire de votre commune. Celui-ci se retrouve en position de trancher un conflit d'intérêt, sans être armé pour en comprendre les enjeux.
« C'est justement là que peut intervenir la cellule sociotechnique que l'Université de Strasbourg vient de créer en son sein, explique Bernard Ancori, vice-président Sciences en société de l'Université de Strasbourg et promoteur de la cellule. Le maire décide de saisir la cellule d'expertise. Nous mobilisons alors une dizaine d'experts dans notre vivier de 45 personnes, plus spécialement compétents pour répondre à cette problématique précise. Après discussion et débat entre cette dizaine d'experts, puis restitution devant l'ensemble de la cellule, celle-ci propose son analyse du problème et des pistes de solutions concrètes. Le maire est libre, ensuite, de s'appuyer sur elle, ou pas, pour prendre sa décision ».
Un champ d'application qui touche tous les êtres vivants
La cellule d'expertise sociotechnique « environnement-nutrition-santé » est composée d'experts issus à parité du milieu académique et des milieux non académiques (économique, associatif, collectivités territoriales). Son champ d'application a été choisi pour son universalisme - la problématique « environnement-nutrition-santé » concerne tous les êtres vivants, et notamment les êtres humains - et pour l'importance de ses enjeux sanitaires et sociaux. « Je pense que le travail de la cellule sera riche, du fait de la grande diversité de profils de ses membres. Il s'agit de faire dialoguer des mondes différents. Par ailleurs, le fait de co-construire une expertise lui donne un caractère robuste, ce qui constitue une sécurité dans un contexte général assez procédurier, où la parole de l'expert est de plus en plus facilement contestée », précise Bernard Ancori.
La cellule est inaugurée officiellement aujourd'hui. L'ensemble des experts est invité à ce moment symbolique. Alors, longue vie !
C.L.
Contacts :
Bernard Ancori, vice-président « Sciences en société »
Frank Hausser, chargé de mission
L'ENGEES est une école associée à l'Université de Strasbourg, qui forme des ingénieurs spécialistes de l'eau. Des étudiants, regroupés au sein de l'association Aquaeme, organisent une manifestation grand public autour de l'eau et de ses problématiques, du 19 au 22 mars prochain à Strasbourg. « Une manière aussi de marquer le cinquantenaire de notre école », précise Pierre Harguindeguy, étudiant en 3e année et président d'Aquaeme.
Au programme, des conférences, des spectacles, des expositions, des visites guidées, pour l'essentiel gratuits, ou à faible participation. Toutes les informations pratiques sont sur le site de la manifestation.
Attention, certaines manifestations ne sont accessibles que sur inscriptions. Les scolaires seront également largement associés à la démarche.
Une cinquantaine d'étudiants est actuellement investie dans le montage de ce projet qui se veut résolument tourné vers le grand public : « car l'eau n'est pas une affaire de spécialistes, nous sommes tous concernés », précise Pierre Harguindeguy. A l'eau la terre nous offre ainsi une bonne opportunité de nous informer.
Le Jardin des Sciences de l'Université de Strasbourg propose son nouveau cycle de conférences au mois de mars. Ce cycle s'inscrit dans la Semaine du Cerveau, du 15 au 21 mars 2010, manifestation européenne qui optimise la communication sur les derniers développements de la recherche en neurosciences.
Le Jardin des Sciences, en partenariat avec le réseau Neurex et l'Inserm, organise ainsi 4 conférences grand-public autour du thème : "Cerveau Humain - Cerveau Animal"
Des chercheurs présenteront l'état de leurs recherches et répondront aux questions du public.
Téléchargez le programme.
Consultez la programmation détaillée de la semaine du cerveau 2010 en Alsace organisée par Neurex, l'Académie de Strasbourg, le CNRS, Doctoneuro, l'Inserm, l'IFR 37, la Nef des sciences et l'Université de Strasbourg.
En voici les temps forts:
Et de nombreuses conférences se tiendront dans les établissements scolaires alsaciens.
Le Planétarium de Strasbourg propose son nouveau concept : le Planétarium mobile, une structure modulable et itinérante destinée à se déplacer dans toute la région Alsace pour initier le plus large public à cette discipline qu'est l'astronomie.
Fortement engagé dans l'action scolaire régionale, le Jardin des Sciences propose cet outil aux différents établissements scolaires afin d'initier le jeune public à l'astronomie.
Ce nouvel équipement sera présenté le lundi 15 mars 2010 à l'IUFM de Strasbourg, 141 avenue de Colmar, de 9h à 15h30 (point presse à 10h30).
Le Printemps des Poètes prendra son envol le 16 mars 2010 au campus de l'Esplanade. Le SPACS (Service pour la promotion de l'action sociale) et son atelier d'écriture créative vous invitent à l'écoute de poèmes inédits dans le cadre de l'Université de Strasbourg.
Le Printemps des Poètes révèlera le talent des auteurs de Poésie vagabonde. Qu'ils soient personnels de l'université ou étudiants, que leurs textes soient plutôt écrits en rimes, prose, haïku, ou alexandrins. Qu'importe !
La lecture à voix haute de ces poèmes « couleurs femmes » sera confiée à Christophe Feltz, comédien et metteur en scène au Théâtre Lumière.
Venez nous rejoindre : le mardi le 16 mars 2010
Retrouvez toutes les infos sur le site du Printemps des Poèteshttp://www.printempsdespoetes.com
En 1969, Jean Tinguely avec un collectif d'artistes débute en secret une œuvre monumentale qui s'achèvera en 1994 dans la forêt de Milly (Ile-de-France). Construit à l'abri des regards « le Cyclop » réunit quatre mouvements artistiques : Dada, Nouveau réalisme, Art cinétique, Art brut. Cette construction monumentale de 22,5 mètres et 350 tonnes d'acier est la preuve qu'une œuvre d'art n'est pas une création finie, qu'elle engendre sa propre vie et peut exister à l'abri des regards et de l'institution. Le documentaire de cette épopée est proposé par les ateliers culturels de l'Université de Strasbourg qui invitent les étudiants à découvrir des pratiques artistique originales.
Le monstre dans la forêt : une histoire du cyclope de Jean Tinguely
Le 18 mars à 18h dans l'Amphi 4 de l'Institut Lebel - Campus Esplanade
Entrée libre
Musique : 3 Concerts à venir partager en 2010 à 19h, les jeudis
Craig Goodman : direction artistique
Ouvert à tout public
Au Collège doctoral européen
46 boulevard de la Victoire
67000 Strasbourg
Tél. 03 68 85 17 33/13
Courriel : information@cde.u-strasbg.fr
Site internet : http://cde.unistra.fr
Le Service du sommeil de l'hôpital civil organise sa traditionnelle journée du sommeil le vendredi 19 mars 2010 de 16h30 à 21h.
Lieu : Hôpital Civil, Bâtiment neurologie, 1 place de l'hôpital à Strasbourg (fléchage)
Pour plus de renseignement, appelez le 03 88 11 66 69
Entrée libre, pas d'inscription nécessaire.
Autrefois les caravanes tsiganes, les cirques et autres artistes ambulants, égaillaient, à leur passage, le quotidien des braves gens des villes et des villages le long des chemins d'Europe. A l'instar de ces premiers architectes de la culture européenne, « Larkipass » se propose de créer un trait d'union entre les formes d'expression de tout horizon et les différents acteurs de la vie culturelle lors d'une semaine des arts du 22 au 27 mars.
Cette association étudiante greffée à l'UFR des arts de l'Université de Strasbourg prend part à la ville pour réanimer l'espace public. Investissant bars, rues, lavomatics, places publiques et lieux en tout genres, cette semaine réunit plus d'une soixantaine d'artistes de tous horizons pour un melting-pot de créations dans 13 lieux. Du concert improvisé, à la projection sauvage en passant par la performance, LARKIPASS souhaite réunir artistes confirmés et débutants pour un échange pluridisciplinaire.
Toute la programmation de cette semaine des arts du 22 au 27 mars 2010.
Entrer en dialogue avec le public de la bibliothèque de médecine est le nouveau défi que se sont lancé huit étudiants de l'Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Avec des silhouettes de malades cachées au détour des rayonnages, l'exposition « Corps échelle 1 » met en scène la vision de ces artistes d'un corps à la fois robuste et tout en fragilité et explore également les sentiments et les craintes des patients. A partir de matériaux aussi divers que la porcelaine, le papier ou le métal, habitués et curieux pourront découvrir ces œuvres originales... en silence.
Jusqu'au 31 mars à la bibliothèque de Médecine et Odontologie - 4 rue Kirschleger
Ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 22h et le samedi de 9h à 12h
Entrée libre
Pour en savoir plus
Explorer les richesses de la télévision publique, tel est le propos de ce rendez-vous qui depuis une demi-douzaine d'années permet de (re)découvrir des émissions exceptionnelles grâce à l'Ina qui les a sauvegardées et contribue à les faire connaître. Après l'histoire, la science, la littérature, le cycle de projections Histoire de télévision prend comme axe de travail, pour la deuxième année, la question de la pensée qui fonde tous les domaines de la connaissance et de la création.
Proposé par l'association Vidéo Les Beaux Jours, avec l'Ina et l'Université de Strasbourg (Service de l'action culturelle et Jardin des sciences), et le soutien de la Scam et des Musées de la Ville de Strasbourg.
Les séances seront précédées par un épisode des Shadoks de Jacques Rouxel et René Borg (1968-73).
Du 16 au 30 mars 2010 à Strasbourg
entrée libre
Téléchargez le programme
Contacts
Vidéo Les Beaux Jours, Maison de l'image
03 88 23 86 51
info@videolesbeauxjours.org
www.videolesbeauxjours.org
D'abord journaliste et traducteur de polonais, l'auteur autrichien Martin Pollack, retrace, en connaisseur de la littérature et de l'histoire de l'Europe de l'Est, un voyage imaginaire dans la région de la Galicie ("Nach Galizien", 1984), les bouleversements qui suivent la chute du communisme ("Warum wurden die Stanislaws erschossen?", 2008), et surtout sa propre histoire familiale douloureusement liée à la seconde guerre mondiale avec "Der Tote im Bunker", paru en 2004.
Rencontre-lecture en allemand, organisée par le Département d'études allemandes de l'Université de Strasbourg, avec le soutien du Consulat général d'Autriche à Strasbourg et du Service universitaire de l'action culturelle.
mardi 23 mars 2010 / 18 h
Salle Fustel de Coulanges / Palais Universitaire
Université de Strasbourg / 9 place de l'Université
entrée libre
Concert dimanche 21 mars 2010 à 17h
Guitare classique Jean-Claude Chojcan
Guitare manouche Enge Helmstetter
S'Krone Stuebel 127 rte de Mittel 67200 Strasbourg
Musiques traditionnelles d'Europe
« Il y a eu, il y a même encore, malgré les désordres qu'apporte la civilisation, de charmants petits peuples qui apprirent la musique aussi simplement qu'on apprend à respirer. Leur conservatoire c'est : le rythme éternel de la mer, le vent dans les feuilles, et mille petits bruits qu'ils écoutèrent avec soin, sans jamais regarder dans d'arbitraires traités. Leurs traditions n'existent que dans de très vieilles chansons, mêlées de danses, où chacun, siècle sur siècle, apporta sa respectueuse contribution. » Claude Debussy
Jean-Claude Chojcan est depuis 1995 professeur au Conservatoire et à l'Université de Strasbourg. Il y enseigne la guitare classique et anime des cours collectifs de musiques traditionnelles d'Europe. Il dirige depuis 1996 les groupes Papyros'N et les Tzygognes qui revisitent le répertoire des musiques d'Europe de l'Est, d'Irlande, les musiques tziganes, klezzmer, celtiques, des Balkans....
Engé Helmstetter. Au départ il y a le jazz manouche comme berceau musical, un apport maîtrisé qui détermine l'expressivité et la richesse mélodique de la guitare. La transmission orale de la musique dont ont bénéficié les musiciens manouches est inhérente à cette tradition où le maître du genre, Django Reinhardt fait figure d'icône. Intégrée, cette tradition ne saurait être un carcan pour Engé, avide de création et conscient qu'une tradition musicale évolue...Enge joue les musiques tsiganes d'Europe centrale pour le plus grand bonheur des amateurs de Czardach hongroises, horas roumaines et chants tsiganes traditionnels... un répertoire où le swing manouche côtoie les airs slaves.
Pour cette seconde session de concerts, et après le vif succès rencontré par son premier programme Musique et Opéra en décembre dernier, l'Orchestre-U s'apprête à dévoiler son second cycle de concerts basé cette fois sur les relations entre musique et danse.
Direction : Simon Rigaudeau, lire sa biographie
Piano : Jonathan Fournel, lire sa biographie
Concert payant.
Programme des concerts
L'Orchestre universitaire de Strasbourg rassemble, depuis 1961, les étudiants, les personnels et les enseignants de l'Universités de Strasbourg qui souhaitent aborder le répertoire orchestral. Créé par Erwin List sous la forme d'un orchestre de musique de chambre, il s'est étoffé peu à peu pour atteindre sa dimension symphonique actuelle. Constitué en association en 1973, l'orchestre se produit régulièrement au cours de l'année universitaire dans toute la région.
Fusionner avec la nature hivernale...
Découvrir une pratique...
S'aventurer hors des traces...
Initier sa trajectoire...
Se découvrir une passion...
Cette exposition de photographies réalisée par Sébastien Coly (photographe professionnel) et Hervé Martz (professeur au SUAPS), vous propose un voyage à travers les activités hivernales de montagne qui sont organisées par le SUAPS de décembre à avril, ainsi que sous forme de stage en juin.
Raquette à neige dans les Vosges ou la Forêt Noire, skis alpin, skis de randonnée, snowboard dans les Vosges, en Suisse ou dans les Alpes, skis de fond sur nos massifs de proximités, cascades de glace vosgiennes, stage d'alpinisme dans le massif du Mont Blanc... le choix est large et dynamisant tous les week-end...
Laissez vous guider par cette bouffée d'air frais...
Pour participer encore aux activités hivernales, connectez-vous sur le site du SUAPS. Et dès le printemps reprise des autres activités plein air : parapente, escalade, vtt, randonnées pédestres, équitation, voile, planche à voile, kyte surf, marche nordique...
Expo photos à partir du 1er mars 2010, galerie du Centre sportif universitaire (couloir du rez-de-chaussée du CSU).
En attendant la présentation de l'ensemble des productions des ateliers culturels de l'université en avril, les expériences de l'atelier « Médias intermédiaires » sont audibles et lisibles sur la toile.
Les ateliers culturels de l'université proposent l'expérience d'une pratique culturelle et artistique (cirque, théâtre, livre d'artiste, poésie sonore) aux étudiants de licence. L'atelier « Médias intermédiaires » fait ses premiers pas cette année. Entre chronique culturelle et production artistique, les étudiants invitent les internautes à une visite toute subjective d'une actualité très large. « Le livre est mort, vive le livre », « Délit langagier » sont autant de petites perles à lire et les modules sonores comme celui intitulé « Silence on bosse ! » qui propose une expédition au sein de la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg sont autant de petite séquence à écouter d'une oreille ou des deux.http://mediasintermediaires.over-blog.com
Organisé dans le cadre de la Saison de la Turquie en France par le Département d'études turques et l'Association strasbourgeoise des étudiants en turcologie de l'Université de Strasbourg, avec le soutien de l'Istanbul Foundation for Culture and Arts et du Service universitaire de l'action culturelle, ce cycle propose sept films qui, en dehors de leur représentativité des tendances du cinéma turc, apportent leur éclairage sur les évolutions sociétales de la Turquie contemporaine : conflits de valeurs entre ville et campagne, émancipation féminine, transformations dans le domaine de l'éducation, émergence de nouvelles formes de culture populaire, rupture des liens de solidarité traditionnels, isolement de l'individu...
Les projections, en version originale sous-titrée en français ou en anglais, sont suivies d'un débat animé par un spécialiste.
Du 28 janvier 2010 au 1er avril 2010
Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg - 6 place de la République - Strasbourg
Friedrich Hölderlin, un des poètes allemands les plus traduits au monde a été, peu compris de son vivant : l'exposition reprend, retrace et analyse ce paradoxe fondateur. Pour la première fois, le public français pourra découvrir les manuscrits originaux des plus célèbres poèmes de Hölderlin. L'exposition s'attache également à retracer la réception de l'oeuvre du poète et témoigne de l'engouement qu'elle suscite auprès des musiciens, des philosophes, des écrivains et des artistes.
Friedrich Hölderlin (1770-1843) est aujourd'hui un des poètes allemands les plus connus - et l'un des plus populaires
hors de son pays. Son destin hors normes (il a vécu 36 ans de « folie » dans une maison de la ville de Tübingen) en fait
une des figures modernes du poète absolu, à l'instar d'un Arthur Rimbaud ; lui aussi « retiré » du monde occidental
dans les déserts d'Abyssinie.
Affiche et résumé
Dans le cadre de la saison 2009/2010, La Mesnie H.-Cie Jacques Bachelier vous convie à revisiter les grands chefs-d'oeuvre de Molière : après Les Fourberies de Scapin en novembre, Le Misanthrope.
Le Misanthrope de Molière
jusqu'au 21 mars 2010
Représentations les mardis, jeudis, vendredis, samedis à 20h30 et les dimanches à 17h
Au Théâtre de la Boîte Noire du CREPS à Strasbourg - Koenigshoffen
Le Misanthrope n'est pas misanthrope, il le devient. La pièce est une glissade, une fuite en avant. Alceste est épris d'absolu, son fermement progressif naît d'un trop plein d'enthousiasme, d'une trop grande attente. Alceste n'est un «déçu de l'homme» que parce qu'il a trop cru en l'homme, ses fameuses incartades jaillissent d'une déception : ce sont les cris d'un enfant qui souffre. Célimène est certes coquette, mais non pas insensible. Elle aime sans doute Alceste, car elle aime l'amour. Mais elle aime aussi les réceptions, le bel esprit, les beaux marquis, les beaux atours. Célimène est amoureuse de la vie. Elle veut tout et pour tout avoir, Célimène est obligée de tricher.
Comme tous les héros de Molière, Célimène et Alceste sont des héros du grand désir égotiste qui mènent tout droit dans le mur. Incapables de voir l'autre, d'imaginer seulement qu'il existe, ils voient le monde comme un jouet et essaient de la façonner à leur convenance. Et pourtant « le monde par leurs soins ne se changera pas...»
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Renseignements et réservations
Caterina Autelitano : 03 88 35 76 10 ou 06 65 31 36 51
lamesnieh@lamesnieh.com
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 24 mars à midi pour une parution le 26 mars.
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